Les Talents

Emma Rieger,  Soprano
http://emmarieger.com

Emma Rieger commence sa formation vocale à la maîtrise du Pays de Montbéliard avec laquelle elle participe à de nombreux concerts. Elle étudie ensuite à Grenoble où elle obtient brillamment un master de recherches en sciences physiques. En parallèle, Emma décide d’approfondir son étude du chant lyrique au conservatoire de Grenoble puis aujourd’hui à l’HEMU de Lausanne dans la classe de Brigitte Balleys. Elle y reçoit l’enseignement de Todd Camburn et Thierry Pillon.


Lauréate d’un troisième prix du concours international de Sankt Augustin (Allemagne) sur la mélodie française, Emma Rieger est également récompensée d’un prix spécial d’interprétation pour la création d’un lied contemporain. Elle se produit régulièrement en récital avec le pianiste Nicolas Martin.


Emma est membre permanent de l'Ensemble Vocal de Lausanne. En décembre 2016 elle aura l'occasion d'être soliste de la cantate BWV140 avec cet ensemble et le Sinfonietta de Lausanne. L'été dernier s'est envolée à Rio avant les jeux olympiques de 2016 pour créer une pièce contemporaine avec la compagnie Cod'Act. On l’a également entendue dans les cantates BWV 19 et 76 à Saint-Antoine l’Abbaye et à Lausanne interprétant le rôle de Pamina dans une adaptation de La Flûte Enchantée produite par la Haute Ecole de Musique.

Marina Viotti, Mezzo-Soprano
http://marinaviottimezzo.over-blog.com
http://www.pour-cent-culturel-migros.ch/fr/plate-forme-des-talents/marina-viotti

« Une personnalité dans le plein sens du terme, une artiste jusqu’au bout des ongles, qui n’hésite pas à faire cohabiter des univers a priori totalement étrangers » (Magazine Nuances)


Après son diplôme de flûte traversière, Marina Viotti s’essaie au jazz, au gospel, au metal et après de hautes études littéraire (hypokhâgnes) part finalement s’installer à Vienne pour commencer le chant lyrique auprès de Heidi Brunner en 2011. Elle intègre les chœurs Singverein et Gustav Mahler puis l’extra-chœur de l’Opéra de Vienne.

Marina fait sa première apparition soliste dans La petite messe solennelle (Rossini) puis avec le rôle de La Récitante dans La damoiselle élue à Milan et à Turin, sous la direction de Bertrand de Billy. En 2013, elle entre en Master dans la classe de Brigitte Balleys à l’HEMU où elle obtient des rôles dans L’enfant et les sortilèges (Ravel), Turn of the Screw (Britten), Duke Ellington et Le Roi David (Honegger). Lauréate de plusieurs bourses (Migros, Mosetti, Weltner, Leenaards), elle gagne le Premier Prix et le Prix des musiciens au concours international de chant de Mâcon en 2014, et le Prix international du Belcanto au festival Rossini in Wildbad (De) en 2015.

Elle chante la partie d’alto solo dans plusieurs concerts en 2014-2016 : Les Motets de Bach, Les Sept Paroles du Christ (Haydn), Le Requiem de Zelenka avec l’orchestre Capriccio, La Messe en UT et les Kindertotenlieder (Mahler) avec l’OCL, Der Rose Pilgerfahrt (Schumann), La petite messe solennelle (Rossini), Le Requiem de Verdi, Les songes d’une nuit d’été (Berlioz) avec l’Orchestre Symphonique de Mâcon, El amor Brujo (De Falla) avec l’Ochestre de la Suisse Italienne. Elle est l’invitée de nombreux festivals (Solothurn Classics, Lavaux Classics, Label Suisse) avec les récital “De Bach à Piaf, chansons d’amour” et “Love has no borders” (duo piano-voix).

Avec l’opéra de Lausanne, Marina obtient ses premiers rôles en tant que Troisième Dame (La flûte enchantée), Mère/Tasse/Libellule (L’enfant et les sortilèges), Marchande de journaux (Mamelles de Tiresias) et Marthe (Faust) en 2015-2016. Elle fait ses débuts dans un rôle-titre avec Isabella (L’italiana in Algeri) au festival de Wildbad (De) en Juillet 2015, et recevra un bel accueil de la presse : « Une Isabella naturelle, sans prétention, toujours en finesse, élégance et largesse, avec des graves moelleux et sensuels et des aigus explosifs » (Der Neuer Marker), «...une exacte musicalité, qualité principale d’une interprétation où la vis comica est toujours accompagnée d’une grâce délicieuse » (Forum Opera).
(Crédit photo Aurélie Raidron)


Hoël Troadec, Ténor
Hoël Troadec est né en Bretagne en 1988, et travail en tant que chanteur lyrique et comédien.
Il commence une formation théâtrale nationale au Studio d’Asnières (2008-2010) et entame, un an après, sa formation de chanteur lyrique avec Blandine de St Sauveur au Conservatoire à Rayonnement Régional de Boulogne-Billancourt.

Il participe à beaucoup de projets lyriques en tant que soliste, notamment L’Enfant et les Sortilèges de Ravel (le Mathématicien et la Grenouille), die Zauberflöte de Mozart (le 2nd Prêtre et Monostatos) et Il Barbiere di Siviglia de Rossini (l’Officier). Il chante également dans des choeurs de la musique sacrée (Gloria de Poulenc, Missa en Sib de Mozart, Grande Messe de Janacek, Requiem de Verdi, Le Messie de Haendel, la Passion selon St Jean de J.S. Bach,...) ainsi que profane (Rigoletto de Verdi, Vanessa de Barber).

Il reçoit l’opportunité de continuer son enseignement en Autriche, sous l’égide de Clemens Morgenthaler au Vorarlberger Konservatorium. Il chante, entre autres, l’oratorio Lobgesang de Mendelssohn, la Krönungsmesse et la Spatzenmesse de Mozart en soliste et fait ses débuts sur la scène internationale au Bregenzer Festspiele avec le rôle de Nathanaël dans les Contes d’Hoffmann d’Offenbach en août 2015 (m.e.s. Stefan Herheim).

Il intègre la même année la Haute Ecole de Musique de Lausanne dans la classe de Léontina Vaduva. 
Il est engagé, en 2016, en soliste pour l’oratorio Les 7 Dernières Paroles du Christ en Croix de César Franck ainsi que pour les opéras Rita de Donizetti et le Docteur Miracle de Bizet.


Renaud Delaigue, Basse
www.renauddelaigue.com

Formé au CNSM de Lyon et rompu aux planches par deux saisons passées dans les murs de l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Lyon, Renaud Delaigue se frotte aux grands rôles de basses mozartiennes, notamment dans le cadre du Festival de Saint-Céré (Sarastro, sous la direction de Stéphane Denève), avant d’être repéré par quelques grands

noms de la musique ancienne : Dominique Visse - grand prêtre de la polyphonie de la Renaissance, qui le recrute aussitôt comme l’un des piliers de son fameux Ensemble Clément Janequin -, Jean-Claude Malgoire, qui lui confie coup sur coup des rôles dans sa trilogie Monteverdi (Seneca, Caronte, Nettuno...), mais aussi dans Gianni Schicchi, L’Enfance du Christ , Le Barbier de Séville (Basilio), Don Giovanni (Masetto et le Commandeur), La Clémence de Titus (Publio) sans oublier le Messie de Haendel, le Requiem de Mozart ou la Neuvième Symphonie de Beethoven -, mais encore William Christie, Rinaldo Alessandrini , Hervé Niquet ou Christophe Rousset qui, de David et Jonathas de Charpentier à Psyché de Lully, en passant par La Didone de Cavalli ou Médée de Charpentier, l’adoubent définitivement comme l’une des voix chéries de la scène baroque.

Cependant, comptant également à son actif des expériences aussi diverses que Benvenuto Cellini (le Pape) et L'Enfance du Christ (Hérode) sous la baguette de John Nelson à Notre-Dame-de-Paris, Séville et Gran Canaria, un Pelléas et Mélisande revisité par Alexandre Tharaud au Musée d’Orsay, Les Pêcheurs de perles (Nourabad) à Plovdiv, Elias de Mendelssohn et La Passion selon Saint-Matthieu de Bach avec Kurt Masur, Le Déluge de Saint-Saëns et La Chute de la maison Usher de Debussy aux côtés de l’Orchestre national de France, ou encore la création contemporaine Lolo Ferrari de Michel Fourgon à L'Opéra de Rouen, Renaud Delaigue est bien loin, à l’évidence, de borner son champ d’exploration vocale à la seule musique ancienne.

Ces dernières saisons, on a également pu l'entendre dans L'italienne à Alger (Haly) à Tourcoing et au Théâtre des Champs Elysées, Roméo et Juliette de Berlioz (Frère Laurent) à Saint-Louis (USA) sous la direction de Leonard Slatkin, Pelléas et Mélisande (Arkel) à Tourcoing, Don Giovanni (le Commandeur et Masetto), Tannhaüser (le Landgrave) et Aleko (le vieux Tzigane) au Centre Lyrique de Clermont-Auvergne, Alceste, Jules César (Curio) et La Flûte enchantée (deuxième homme d'armes) au Théâtre des Champs-Elysées, Le Barbier de Séville (Fiorello au Théâtre des Champs-Elysées et Basilio à l'Opéra de Rennes, Orléans, à Tourcoing et au Théâtre des Champs-Elysées également), Tosca (Angelotti) à Reims et au Festival de Sédière et enfin dans Carmen (Zuniga) à l'Opéra de Lille, au Théâtre de Caen et à l'Opéra de Limoges.


Ensemble Fratres,
http://www.fratres.ch
Fondé en 2010 par Nicolas Penel (violon), Laurent Galliano (alto) et Mathieu Rouquié (violoncelle), l'Ensemble Fratres accueille ensuite Flavio Losco (violon), Hanspeter Oggier (flûte de Pan), Maxime Alliot (violon), Cyprien Busolini (alto), Benoit Beratto (contrebasse) et Pierre-Louis Rétat (claviers). Il travaille de concert avec le luthier et archetier Luc Breton, dont le métier et la connaissance forgent son homogénéité de son et un goût artistique fortement ancré dans les traditions des anciens.

Avec plus de 250 concerts à son actif, l'Ensemble Fratres livre une musique prenante. Ses interprétations sont le reflet d'un message optimiste et émerveillé, à l'attention d'un large panel d'amateurs de musiques. Il se produit au Festival des Flandres (Bruges, Maasmechelen, Anvers), festival AMUZ (intégrale des quintettes à deux violoncelles de Luigi Boccherini, Anvers - 2010), Printemps des Arts (Nantes), Fondation Concert Spirituel (Varsovie - Pologne), RadialSystem V (Berlin), Thüringer Bachwochen (Erfurt), Händel Festspiele (programme mêlant musique ancienne et musique électroacoustique, Halle - 2011). Nommé Ensemble en résidence de la saison musicale Amarcordes (Genève, Suisse), il y tient de nombreux concerts entre 2010 et 2014, notamment avec le projet Bach Filiation (intégrale des oeuvres concertantes de J.S. Bach). 
Il se produit avec des musiciens de renom, tels Marie-Claude Chappuis, Maria Espada, Anna Stolarczyk, Nicolau De Figueiredo, Vittorio Ghielmi, Stephan Imboden, Margret Köll, Barthold Kuijken, Roberta Mameli, Carlos Mena, Michael Novak, Dorothee Oberlinger, Luca Pianca et l'Ensemble Zefiro.

En 2013, Hanspeter Oggier (flûte de Pan) invite l'Ensemble Fratres à s'associer à son nouveau projet discographique consacré aux concerti pour flûte d'Antonio Vivaldi et de G .P. Telemann. Le premier opus est paru en 2015 sous le label Brilliant Classics, tandis qu'un deuxième sortira sous le même label en décembre 2016. Le premier disque 100% Ensemble Fratres sortira en 2017, comprenant deux quintettes à deux altos de W.A. Mozart.

L'Ensemble Fratres se passionne pour la prononciation de la musique, sur tout instrument, grâce à un véritable vocabulaire de couleurs (voyelles) et d'attaques (consonnes). "Chuintements, sifflements, grattements, glissandi et autres jeux de tempéraments, s'invitent dans leur interprétation, grâce à des techniques appropriées et instruments spéciaux, faits pour parler de la sorte. Avec ce langage musical, nourri de diversité et de relief, qui tient en haleine, imprévisible et accueillant, il découvre un swing, une vie harmonique et rythmique peu au goût du jour dans la musique classique : une proposition qui surprend et qui doit surprendre." Francesco Biamonte, RTS

L'Ensemble Fratres est déclinable en formations variables, allant du trio à cordes à l'orchestre pré-romantique. À son répertoire, des oeuvres baroques, et également des interprétations d'oeuvres classiques et romantiques, tant en formation de musique de chambre qu'en disposition orchestrale : Pergolese (Stabat Mater), Purcell (Didon & Énée, Abdelazer, Suite, Fantaisies), Telemann (Suites), Bach (Concerti, Messe en Si, Passion selon St-Matthieu et St-Jean, Oratorios de Noël), Vivaldi (Concerti, Stabat Mater, les Quatre Saisons), Haendel (Messie), Haydn (trios et quatuors à cordes, oratorio La Création), Boccherini (quintettes, Stabat Mater), Mozart (trio Divertimento, quintettes, Requiem, Messe du Couronnement), Schubert (quintettes, octuor, Messe en Mib), Brahms (sextuor), ainsi que Jean Cras (trio à cordes).

L'Ensemble Fratres est Premier prix au Concours de Musique de Chambre de l'Association des Amis et Anciens Élèves du Conservatoire Supérieur de Musique de Genève (2005), diplômé du Conservatoire Supérieur de Musique de Genève (classe de quatuor à cordes de Gabor Takacs-Nagy, 2006), Premier prix du concours de musique de chambre Musica Antiqua de Bruges (2006) et Diplôme d'honneur au Concours international de musique de chambre « Joseph Joachim » de Weimar (2005).


A noter cette saison 2016/2017 : le rôle de Charon (L'Orfeo de Monteverdi) à l'Opéra de Dijon, le Requiem de Mozart avec l'Orchestre régional Avignon Provence, une première collaboration avec l'ensemble Cappella Mediterranea -dirigé par Leonardo Garcia-Alarcon- autour du programme « Péchés Capitaux », donné à New-York, Namur et Genève, une série de concerts autour de Giona de Bassani avec l'ensemble Chiome d'Oro, ainsi que de nombreux concerts avec les Traversées Baroques, l'ensemble Diabolus in Musica ou encore l'ensemble Clément Janequin, tant en France qu’à l'étranger -dont le drôlissime spectacle « Zanni ! » autour des comédies madrigalesques.

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